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❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you...

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AuteurMessage
Kang Jung Ran
Kang Jung Ran
TOO YOUNG TO DIE | What is life?


MY MESSAGES : 13
HERE SINCE : 09/09/2011

❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... Empty
MessageSujet: ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... EmptyVen 9 Sep - 15:16





❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... Fichee
KANG JUNG RAN


” Can't you just let me be?


♠ who i am...


    Nom ; Kang
    Prénom ; Jung Ran
    Âge ; 18 ans
    Date de naissance ; 28 mai 1993
    Orientation ; bisexuelle
    Maladie ; cancer du foie
    Groupe ; Too Young to die
    Star de l'avatar ; Lee Min Yeong




♠ mask can't hide everything


© 99mockingbirds
© 99mockingbirds




❤ Rose a dit que le cœur de la femme était un océan de secrets. A tel point que parfois, je ne me reconnais pas. Je ne comprends pas non plus l'équation de la vie. Il y a beaucoup de choses compliquées. Certaines choses m'ont rendues faibles, j'en ai perdu mes pouvoirs et je sais au fond de moi que je n'ai plus la force de me battre. Coup de poing au niveau du cœur, j'ai du mal à respirer parce que c'est une douleur insoutenable. Longtemps, je me suis demandé si j'allais m'en remettre et puis finalement, j'ai su. Cette douleur est toujours présente, elle ne m'empêche pas de marcher, parler, respirer, vivre je pourrais dire. Mais elle me rend tellement impuissante. Oui, mon premier trait est le suivant ; je suis faible. Dès qu'un obstacle se tient en face de moi, c'est panique à bord. Je ne sais pas faire face aux problèmes, et les larmes me viennent un peu trop facilement. Je suis faible, faible, faible. Et contrairement à ce que pensent certaines personnes, ce n'est pas de la comédie, le besoin d'être le centre d'attention. Je ne suis pas de la catégorie ; je joue la déprimée pour que les gens soient un peu plus gentils avec moi, non non. Quand je vais mal, malgré mes efforts pour le dissimuler, c'est là. On me dit souvent que je devrais un peu plus sourire, que je suis étrange, que je devrais aimer un peu plus la vie. Mais pour être honnête, je n'attends plus rien d'elle. On dit que la meilleure façon de ne plus être déçu, c'est de ne plus rien espérer. Pour ma part, j'ai arrêté depuis longtemps. Les gens ont raison, je suis étrange ; j'ai raté tout mes suicides, je n'ai pas été fichue d'en réussir un seul. Je trouve ma vie est déprimante et déprimée, mais malgré tout je suis toujours là. Plus parce que je n'ai pas le choix qu'autre chose. On m'a dit des tsa de fois que je méritais de mourir à cause de mon caractère de chien mouillé, ce qui ne saurait tarder à mon avis. Mourir. C'est un verbe qui a tellement de sens, certaines personnes ne le prennent pas au sérieux. Savent-ils au moins ce que cela signifie ? Mourir, abandonner, laisser tomber pour de bon. Et parfois, on ne décide pas de mourir, parfois la vie fait ce choix là à notre place. Parfois on a fait des conneries et on en paie les conséquences. C'est ça la vie, à la fin, mourir. Donnez moi un flingue, je voudrais me vider la tête. De tout, de rien. Je voudrais oublier qui je suis, ma misérable vie, la sensation du vent qui souffle sur mon visage, ce que ça fait de sentir son cœur battre, mes derniers sourires, tout. En parlant de sourire, mon cancer m'a fait perdre cette expression. C'est ce qui a tué tout espoir qu'un jour j'aille à nouveau mieux. C'était comme à la fin d'un jeu ; Game over, Jung. Fini, plus d'espoir, plus de pièce, plus la capacité de rejouer la partie.


Je ne vais jamais vers les gens depuis. Je déteste m'attacher, dépendre, mettre ma vie entre les mains de quelqu'un. Je préfère la solitude quelque fois. On va souvent vers moi et quand on réalise, quand on m'identifie, le plus souvent on me fuis. Je ne suis pas une personne à côtoyer je pense. Je suis le genre de personne qui reste dans son coin à broyer du noir. Du genre à regarder le temps passer, à ne plus rien attendre. Vide, voila. Vide avec des réflexes. Je suis en fantôme ambulant que tout le monde voit. Le genre de fantôme qu'on préfère ignorer quand on est encore net, quand on ne cherche pas à se prendre la tête. Un fantôme ambulant. J'ai passé des semaines à me repasser le Titanic. Je ne m'en suis jamais lassé. Si bien qu'au bout d'un moment, j'ai fini par me souvenir des répliques par cœur. C'est devenu une sorte de remonte-moral ; à chaque coup bas, je me repassais ce film. Pas dans l'espoir d'aller mieux, non, juste oublier un moment où je suis, qui je suis et où je vais. Oublier, tout. Ne plus me soucier de rien. Regarder ce film, c'est tout. Je ne suis pas du genre très sociable. Pas timide, loin de là. Disons que j'ai du mal à remplir la conversation avec un inconnu. Loin d'être naïve, je vois venir les hypocrites, manipulateurs et autres choses possibles. Je ne peux tout simplement pas les voir. On s'attache à eux et dans les moments les plus difficiles, ils nous laissent tomber, c'est aussi simple que ça. Que dire de plus sur moi ? Le rangement et moi. Ah. À tous les adeptes du rangement, les accros au rangement, les fous du ménage et je ne sais quoi encore, fuyez. Fuyez tant qu'il est temps car, je n'ai pas ce profil là, non non. Ma chambre est un immense bordel. Un espèce d'immense bazar ; des feuilles collées au mur avec inscriptions douteuses, des photos de journaux et des phrases marquantes. Des photos, des post-it jaunes, des tas de livres dans un bac, des vêtements qui trainent sur le lit. Ma chambre est le reflet de ma tête ; le rangement n'y est jamais fait. Quelques fois, on se dit qu'on va ranger ça. Un regain d'enthousiasme qui retombe finalement au bout d'un moment. Ou il arrive qu'elle soit rangée mais que le désordre face surface à nouveau dès que les moments durs se pointent. Bordélique, je ne le fais pas exprès, c'est inné en moi. Ah ! J'ai aussi la manie d'écrire des lettres que je n'envoie jamais pour la plupart. A ma mère par exemple. Je les garde toujours, pour me relire après. Pour voir la différence après le temps qui passe. Et je constate qu'il n'y a que l'éphémère qui dure.



♠ stories always have a end



❤ Mon histoire est de celles qui rappellent que la chute peut être grande. Et la meilleure façon que j'ai trouvé de l'expliquer, la raconter, c'est avec ces lettres. Des lettres non envoyées. Qui ne seront probablement jamais envoyées à leur destinataires. Principalement à maman. Du temps où je pouvais être proche d'elle et de celui où j'ai du partir sans vraiment le vouloir. Non. Sans le vouloir...


4/10/2003 ;

Maman,
Je respire difficilement cet air lourd, celui du divorce. Je le sais à présent, il n'est plus nécessaire de le cacher. C'est devenu évident ; vous ne vous aimez plus. Papa va voir ailleurs et tout cet amour trop lourd à porter pour lui, il a disparu. Longtemps, j'ai espéré que ce soit faux. Que tout ça soit tiré de mon imagination un peu trop débordante pour mon âge. Mais c'est la fin, maintenant je le sais. Il n'y a que l'éphémère qui dure. Alors voila, maman, cesses de sourire alors que tes larmes menacent de coulées. Fait cesser ce cauchemars, dis lui que c'est fini. On déménagera s'il le faut. On habitera dans un appartement cette fois et oui, oui, on sera heureuses toute les deux, tu verras. On regardera des émissions télévisées idiotes le vendredi soir. Et ce sera bien. On aura pas besoin de faire semblant. On se goinfrera de glaces les weekends et y aura Chucky aussi. Je sais que tu ne l'aimes pas beaucoup, mais tu t'y feras. Mine de rien, il est sympathique ! On quittera Séoul s'il le faut. La vie sera belle, notre vie sera belle, tu verras. Ce sera pas parfait aux yeux des autres mais à notre façon. Maman, maman, maman. T'as vécu des choses terribles, mordu la poussière. T'as été humiliée en secret par celui que tu aimais. Celui qui prétendait t'aimer. Ce secret a fini par ne plus en être un. Alors tu mérites mieux que ça. Mieux que cette vie.



4/10/2004 ;

Maman, je vivais de bouffées d'espoir, tu sais. Avant, j'étais persuadée que le monde était beau. J'étais persuadée que rien ne pouvait rendre cette vie moins rose, moins ce qu'elle est. Une année est passée sans que tu ne fasses quoi que ce soit. J'ai attendu, une année tout juste dans l'espoir que cette misérable scène de théâtre cesse. Je sais que c'est dur de quitter l'amour de sa vie -qui s'avère être quelqu'un d'autre. Je ne l'ai jamais vécu, mais je ressens toute la douleur qui émane de ton faible petit coeur. J'ai le coeur lourd, à présent. Lourd de tout, lourd de vous, lourd de tristesse. Lourd, lourd, lourd. Si j'étais optimiste, je me dirais que ça pourrait être pire. Je me dirais que ça s'arrangerait. Mais je n'en ai plus, plus de pensés positives. Le ciel est en train de nous tomber sur la tête et j'ai écris avec ton rouge à lèvres "game over" sur mon miroir ce matin après l'avoir vu avec une autre. Elle était brune, et à partir du moment où j'ai remarqué qu'il la regardait comme il te regardait, j'ai compris que la partie était finie, pour de bon. Et ça m'a anéanti...



8/08/2007 ;

Une lettre à toi Chucky,
dans l'espoir qu'un jour, tu saches lire. Si ce jour n'arrive pas, ce n'est pas grave. Je crois que j'avais besoin d'écrire ça quelque part. Maman a divorcé il y a deux ans à présent. Je me retrouve dans le plus beau quartier, avec les personnes les plus sympathiques au monde. Mais je vais mal. Terriblement mal ces temps-ci. Je perds du poids à vue d’œil, j'ai des coups de fatigue et j'ai cette douleur abominable au niveau de la poitrine qui revient à la charge, quand elle le souhaite. Deux an que ça dure. Je ne voulais pas inquiéter maman au départ. Je voulais que tout aille bien. Que tout aille mieux. Mais j'ai vite compris que les choses ne se dérouleraient pas comme ça, lorsque cet après-midi là, je suis passée du cours de sport à une chambre d'hôpital. Oui oui, j'ai vite compris que tout n'allait pas bien. J'apprends quelques semaines plus tard que c'est un cancer du foie. Ils me donnent de l'espoir en me disant que le volume de la tumeur n'est pas très imposant. Mais au fil des jours, semaines, mois, je comprends que ma situation ne s'arrange pas. Ce crabe grossit à vue d’œil, Chucky, et il est prêt à me finir. Il n'attends que ça, me finir ! J'ai envie de quitter cet hôpital, j'ai envie de terminer le travail avant que le crabe n'ait à intervenir de façon plus violente. J'ai envie de partir Chucky, partir loin. Loin de toutes ces machines qui me mesurent, loin de toute cette atmosphère d'hôpital. Partir, tu vois. Parce que je ne tiens plus. Parce que ce n'est plus supportable. Parce que je dois avoir la force de me battre, ils disent. Mais je l'ai pas cette force là. Je suis un cas "spécial" pour eux, parce que c'est rare qu'un cancer arrive aussi vite. J'ai pas envie de finir sur cette table, m'endormir et ne plus me réveiller. J'ai pas envie qu'ils me charcutent, putain. J'ai juste envie de partir Chucky...



01/01/2008 ;

Maman,
je n'arrête pas de t'en vouloir. Comment est-ce que tu as pu m'envoyer pourrir ici avec des personnes tout aussi malades que moi. Je t'écris cette lettre sur le chemin de cet enfer contrairement à ce que le nom indique. Je ne veux pas rester là, tu le sais. Tu es égoïste maman, tu ne supportes pas de me voir comme ça, alors tu m'envoies crever ailleurs. Parce qu'on se le dise, je vais crever, ce n'est qu'une question de temps maintenant. Ouvrons les yeux ; game over. Game over, maman. Ma vie est finie avant même qu'elle n'ait eu le temps de commencé. Je n'ai pas assez vécu et je m’effondre comme un misérable château de carte. Tu vois là, maman, je t'écris tout ce que je pense parce que je n'ai pas eu la force de te le dire. Je n'ai plus la force de quoi que ce soit. Même dans le même taxi que toi à ce moment précis, même dans le même bateau que toi, je n'ai plus la force de quoi que ce soit. J'avais besoin de toi. J'avais besoin de toi maman, même dans les moments où je ne disais rien. J'avais besoin de toit tout le temps, ta simple présence me rassurais. Et là, tu m'abandonnes. C'est misérable là, mais je suis au bord des larmes. Regarder à travers la fenêtre, c'est juste pour que tu ne les voies pas, ces larmes et pour que je ne vois pas les tiennes. Dernière soirée. C'est ma dernière soirée libre et dans une voiture je regarde à travers la fenêtre pour voir les étoiles. Tout semblait parfait, c'était il y a longtemps. Trop longtemps. Et oui, j'avais l'air bien sans savoir tout ce que je sais à présent. Ma vie est misérable. Ma vie est misérable, maman, et tu ne peux rien y faire. Tout l'argent du monde ne guérira pas ce que j'ai, tout autant que tout cet argent ne me rendra pas le bonheur que j'ai perdu ; celui d'être pleinement vivante. Quelques mètres et j'aurais atteint. Et je regarderais les gens crever jusqu'à ce que je crève. Voila maman, voila à quoi se résumera ma vie. Quelques mètres et tout est fini. Les minutes sont passées, on s'est dit au revoir. Un câlin, une étreinte qui a durée, longtemps. Puis un baiser, un de tes baisers glacés sur la joue. Un faible "je t'aime" avant de repartir. Repartir loin, me laissant dans cette merde. J'aurais voulu t'envoyer cette lettre, de la donnée en main propre. Mais je n'ai pas pu. J'ai l'impression de ne plus être capable de rien de toute façon. Ma vie est foutue, pour de bon, je le sais. Espérer est bien inutile dans ces situations là.



28/09/2011 ;

Chucky,

Oui, je sais, tu ne sais toujours pas lire.
J'ose toujours espérer que tu lis dans mes pensés parfois. Récapitulatifs des faits, j'ai raté tous mes suicides. J'ai renoncé à l'idée de mourir de façon précipitée, temporairement. Parfois, la vie se montre sympathique avec moi, elle m'accorde la paix, quelques heures. Et parfois, c'est un réel enfer. Maman me manque mais je l'appelle tous les jours et elle m'appelle tous les jours. J'ai parfois l'air bien, mais tu dois comprendre que je n'en peux plus de cette vie. Mon coeur s'écrase à chaque échecs, et j'ai l'impression de tout le temps sombrer chaque jours un peu plus bas. Chucky, la notion du mot bonheur, je l'ai oubliée.




♠ behind the screen



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Dernière édition par Kang Jung Ran le Jeu 29 Sep - 14:36, édité 26 fois
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MessageSujet: Re: ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... EmptyVen 9 Sep - 17:54

    HAAAAAAAAAN te voilà donc o/
    J'adore ce que tu as écrit ♥
    Bonne chance pour compléter, et si t'as des questions, tu sais quoi faire *w*
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Kang Jung Ran
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MessageSujet: Re: ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... EmptyJeu 29 Sep - 14:39

Hop, hop, hop !
J'ai fini ma fiche ~
Merci pour ce délais.
Bon, je ne réussirais
pas à mettre la bannière
avant un moment à
cause de ce pc qui déraille.
J'espere que ça pose pas
problème :/
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Pak Chul Hei
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MessageSujet: Re: ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... EmptyVen 30 Sep - 12:21

    Fiche validée (par Soo Min '-') ♥
    Un bienvenue officiel donc, amuse-toi bien ** ♥
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MessageSujet: Re: ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... ❝KANG JUNG RAN ; I won't leave you... EmptyVen 30 Sep - 13:09

Han, mon bébé, ma chérie, ma Hana, c'est toi ! Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime ♥ And go in my room, ceci est un ordre de la grande Euny suprême, interdiction de protester, on va pouvoir jouer au Roi du Silence \o/
#sbaff#

Ceci était le bienvenue rituellement en retard de la célèbre Hwa des îles *sort sur la pointe des pieds*
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