Sujet: PAK CHUL HEI; There's no time for fussing and fighting... Dim 4 Sep - 14:19
Pak Chul Hei
” Stand up for what you believe in even if it means standing alone.
♠ who i am...
❤ Nom ; Pak ❤ Prénom ; Chul Hei ❤ Âge ; 22 ans ❤ Date de naissance ; 9 octobre 1988 ❤ Orientation ; Bisexuel ❤ Maladie ; Leucémie ❤ Groupe ; No Time To Waste ❤ Star de l'avatar ; Yang Yo Seob
Peu de gens se poseront sans doute des questions sur ce petit bout d'homme à la démarche rapide. Ce qu'ils sauront sur lui se rapprochera donc de ce qui est visible; petite taille, épaules moyennement développées et surtout, visage enfantin aux énormes yeux sombres parfois cachés par une épaisse chevelure corbeau et un adorable sourire permanent. Bien que ces évidentes informations seront plus que suffisantes pour la majorité de ceux qui le croiseront un jour ou l'autre, ceux qui feront sa connaissance auront la chance de connaître un jeune homme plus que loyal, qui, dès les premiers mots, donnerait sa vie pour vous. Si les choses étaient déjà ainsi bien avant la maladie, son caractère ne fit que se renforcer; profitant du peu de temps qu'il lui reste, il ne vit que pour les autres. Quelque chose ne va pas? Il accourra sans rien demander, et ne repartira vers quelqu'un d'autre que lorsqu'il aura vu un sourire éclairer votre visage. Détrompez-vous, sa démarche n'est pas uniquement un acte de pure pitié; il aime infiniment et plus que tout tous ceux qu'il réconforte. Si cette soigneuse affection peut à la limite le faire passer pour quelqu'un de très fort, il est, comme il tente plus que tout de le cacher, aussi désemparé que les autres à l'idée de mourir plus tôt qu'il ne le devrait. C'est seul qu'il connaît les moments de découragement les plus totaux; le masque de super-héros tombe alors, et il s'effondre souvent en larmes, recroquevillé dans un quelconque coin. Il s'est pourtant jamais promis de ne rien démontrer; s'il n'est pas là pour les autres, qui d'autre le sera?
♠ stories always have a end
Sa mère. De longs cheveux d'un noir à en faire rougir de jalousie la plus sombre des encres. Sa mère. Son premier amour, comme la majorité des jeunes garçons. Rien de passionnel, juste ce sentiment qu'elle est nôtre pour l'éternité, qu'on donnerait notre vie pour elle et qu'elle ferait de même. Sa mère. Battue bien sûr par son père, un cancre pourri, le dernier des idiots au coeur du jeune Chul Hei, qui, impuissant, ne pouvait que s'échapper, s'enfuir, incapable de supporter ce quotidien déchirant auquel on le soumettait. Le jeune homme passa donc la majeure partie de sa vie dans les rues de Séoul, apprenant sans mal à rembarrer les déchets toxicomanes et pervers qui rôdaient; les reconnaître n'était point dur, il en avait un à la maison. C'est d'ailleurs au tout début de son adolescence qu'il commença à réellement s'intéresser aux autres; le milieu plutôt dur d'où il avait l'habitude de traîner entraînait son lot de jeunes qu'on croyait irrécupérables, mais qui était seulement perdus. Ayant une autre raison de quitter l'agitation habituelle, il s'éclipsait après avoir attrapé quelques trucs à manger pour ne revenir qu'aux petites heures du matin. Ses notes en souffrirent, mais lui oubliait, l'espace de quelques heures, le visage ensanglanté et larmoyant de sa mère, qui semblait le supplier de faire quelque chose. Mais, que pouvait-il faire? Il se le demande encore, en fait. C'est à 19 ans que la nouvelle frappa. Une leucémie, rien de moins qu'un cancer du sang. Aussitôt, on rassura le jeune homme; ce type se traitait relativement aisément, il fallait simplement de la patience et plusieurs examens. C'est donc ainsi qu'il s'engagea dans une bataille épuisante, refusant néanmoins d'arrêter ce qu'il faisait auparavant; il s'était fait des amis, là-bas, dans la rue, et ces amis avaient besoin de lui. Relayant l'école à la dernière de ses priorités, il mit donc ses études en suspens, son horaire jonglant entre l’hôpital et sa bande de voyous qui n'en étaient plus. Et puis, comme un violent coup de poing, le verdict tomba: il n'y avait plus rien à faire. Il allait mourir, à 22 ans, 23 tout au plus. Il ne pleura pas, encaissa sans rien dire, et c'est tout de même avec le sourire que Chuly se rendit à My Heaven. On lui offrait une nouvelle vie, pourquoi la gâcherait-il?
♠ behind the screen
❤ Pseudo ; Walrus ❤ Âge ; J'aime la salade de choux. ❤ Comment as-tu connu le forum ? ; ... ❤ Comment le trouves-tu ? ; 10/10, logiquement ❤ Niveau de présence ; 7/7 ❤ Commentaire ; ♥ ❤ Code du règlement ; Validé 8D ❤ Test rp ;
Exemple:
Le hasard était sans aucun doute l'un des plus gros mystères qui hantaient l'esprit de Jae Wook. Le concept l'avait toujours dépassé, d'aussi loin qu'il ne se souvienne. Même après l'avoir examiné de tous les sens possibles et imaginables, le point d'interrogation qui suivait le mot n'en était devenu que plus rutilant, imposant sa magnificence aux autres, comme pour démontrer qu'il méritait d'être plus réfléchi encore. Mérite ou non, cette obsession eut l'effet escompté, le guitariste traversa une période où il ne pouvait s'empêcher de songer quelle serait la situation actuelle si telle ou telle chose ne s'était jamais produite. Cette période avait heureusement fini par passer; pourtant, alors que ses doigts pianotaient distraitement la couverture d'un bleu velouté, la question lui étaient revenue. S'il n'avait pas eu envie de se dénicher un bouquin cette journée-là, s'il n'avait pas cherché dans cette section, s'il n'avait pas tiré le journal par hasard... Bon sang, c'était à en devenir carrément dingue.
Il s'était arrêté d'écrire après avoir déjà tracé quelques traits sur des mots superflus, qui s'étaient glissés là sans lui demander la permission. Sans doute aurait-il pu, sans doute aurait-il du laisser ses phrases telles qu'originales, sans brimer sa propre expression... Seulement, il voulait tant qu'on le comprenne, que ses propos soient clairs. Il ne pouvait se permettre de laisser une phrase portant ne serait-ce qu'un peu à confusion; toutes ces années de guitare lui avaient inculqué le perfectionnisme. Ses prunelles parcouraient l'écriture serrée en cherchant comment s'exprimer ensuite, après ce début selon lui plus ou moins satisfaisant. Sans qu'il ne le réalise véritablement, il s'était bêtement mis à chantonner - ça lui arrivait parfois, lorsqu'il était bien sûr certain d'être seul - un air complètement tordu, sans aucune cadence ni mélodiques harmonies; il aimait bien inventer ce genre de truc carrément nul et plutôt torturant pour l'oreille humaine.
Le gazouillement imprécis s'éteint pourtant bien vite lorsque Wookie entendit un bruit qu'il aurait espéré ne survenir qu'encore plus tard; on venait d'ouvrir la porte d'un rapide glissement de clé magnétique, et de la pousser pour l'ouvrir. Ses doigts se crispèrent légèrement sur le journal, tandis que ses yeux sombres glissaient vers l'entrée de la chambre, attendant nerveusement l'apparition d'un visage quelconque... Visage qui se trouva être une demoiselle inconnue, aux traits délicats, mais apparemment plutôt fatigués. D'ailleurs, elle sembla ne pas le remarquer, et commença à défaire son obi, sous le regard à la fois perplexe et paniqué d'un Jae Wook ne sachant trop s'il devait parler ou non. Heureusement, elle finit par le remarquer, et arrêta son geste; le jeune homme se dépêcha de chercher autre chose à fixer bêtement, sentant déjà ses joues se colorer de la couleur qui était en fait devenue la plus naturelle pour lui. Le « Hum » qu'elle échappa était bien assez, et c'est un silence plutôt tendu qui retomba dans la chambre, l'étudiant reportant son attention sur son occupation précédente en osant à peine bouger. C'était pourtant si bien commencé...
Les trois mots, il ne les comprit pas tout de suite. Non, faux; il les comprit, beaucoup trop vite, et ne su du pas du tout quoi en penser. Cher journal secret. Ces termes, ils les retrouvaient chaque fois qu'il venait récupérer le journal, après que sa mystérieuse correspondante y aie écrit. Il ne les avait jamais employés; c'étaient ses mots à elle, il n'avait aucunement le droit de les utiliser lui aussi. Bien qu'ayant toujours un teint qui oscillait entre le rose profond et le rouge pâle, c'était plus fort que lui... Et il se mit à la dévisager, ignorant totalement comment il devait réagir. Non, non, elle avait certainement prononcé cela par pur hasard, pour entamer une conversation ou il-ne-savait-quoi encore. Il... Pourquoi savait-elle qu'il raturait toujours des tas de lignes, alors?
- Euhm, ou... Oui... Sans, sans doute.
La phrase s'était vue coupée par un rire nerveux, réaction allant de paire avec cet incroyable tonnerre qui roulait dans sa poitrine, et son teint qui avait gagné en couleur. Enfin, mais pourquoi se trouvait-il dans la même chambre que celle dont il lui semblait connaître tant de choses? Le hasard Wookie. Le hasard.
PAK CHUL HEI; There's no time for fussing and fighting...