Shin Ah Cheon C. ” ANOTHER FICTION | Keep talking.
MY MESSAGES : 19
HERE SINCE : 13/10/2011
| Sujet: Shin Ah Cheon Chiaki || Une petite boule de mensonge Jeu 13 Oct - 16:50 | |
|
Shin Ah Cheon Chiaki ” Ce n'est pas que je n'veux pas mourir, c'est tout simplement impossible que je crève tout de suite. ♠ who i am... ❤ Nom ; Shin ❤ Prénom ; Ah Cheon Chiaki ❤ Âge ; 17 ans ❤ Date de naissance ; 8 Mai ❤ Orientation ; Bisexuel ❤ Maladie ; Cancer de l'estomac ❤ Groupe ; Another Fiction ❤ Star de l'avatar ; Chinen Yuri
♠ mask can't hide everything
❤ Ah Cheon Chiaki est quelqu’un vivant. C’est ce que tout son entourage aurait dit si on leur avait posé la question… Avant, avant toute cette histoire de cinglés. Maintenant, prêt de lui, on n’ose plus utiliser le mot « vivant », ou même « mort », comme un tabou. Oui, désormais, on préfère utiliser les mots tels que « joyeux » ou « insouciant ». Oui, on se voile la face, comme lui le fait. Cheon a toujours un sourire sur le visage. Il rit tout autant qu’avant. En fait, pour lui, rien n’a changé… si ce n’est son environnement.
Pour le décrire avec le plus réalisme possible, il faut imaginer un ado avec le sourire aux lèvres. Il n’est pas grand, non, plutôt petit. Sans son énorme sourire incrusté à son visage, il ne se démarquerait pas d’une foule. On le voit fragile à cause de sa taille svelte, son poids plume… Mais intérieurement, il impressionne par sa force de vie. Enfin… Avant, en tout cas. Cheon est positif invétéré. Il ne peut s’empêcher de toujours penser aux bons côtés des choses avec une insouciance enfantine et souvent agaçante pour les gens. Car en plus de cela, il est têtu. Impossible de lui faire sortir un truc de la tête.
Certaines personnes le trouve bien mignon avec sa petite taille et ses joues à croquer… On aimerait le prendre pour une peluche. Mais c’est sans compter la sacrée fierté de ce petit… Il ne se laisse pas trop faire, à part avec les gens auxquels il est très proche… Car même s’il le cache, Cheon est un affectueux maladif… et capricieux, par-dessus cela. Lorsqu’il veut un câlin, il s’imposera vers la personne qu’il a choisit. Et personne d’autres.
Sa passion ? Le sport. Oui, Cheon adore le sport. Son rêve, c’est de devenir un grand athlète acrobate. Enfin… c’était… Car c’est certain qu’en une seule année… ce n’est pas gagné. Sauf que Cheon, bien sûre, est totalement perdu dans ses illusions, son rêve, il y croit dur comme fer. Sa maladie ? Pour lui, elle n’existe pas. Tout simplement. Ouais, c’est mieux ainsi… La réalité est trop dur à accepter pour lui. Lui qu’on croyait si fort… c’est enfermé dans le mensonge.
Il ne faut pas s’y tromper, Cheon est quelqu’un d’intelligent… tout du moins, ce qu’on le nomme intellectuel. Scolairement, tout lui réussissait. Il n’avait pas à sans plaindre. Son côté perfectionniste le poussait sans cesse à travailler, travailler et encore travailler. Oui, c’est un maniaque assumé, ou presque. Si on réfléchissait bien, jusqu’à Ce Fameux Moment, tout lui souriait. Une vie rêvée. Peut-être presque un peu trop, comme si quelque chose du genre DEVAIT arriver pour rétablir l’équilibre.
♠ stories always have a end
❤ Ma mère, elle se nomme Emiko. J’aime ce nom. En fait, j’aime pratiquement tous les noms japonais... et je remercie mes parents de m’en avoir offert un, même si on m’appelle plus souvent Cheon ou Ah Cheon. Chiaki, il n’y a que ma mère qui me nomme ainsi pour le moment, comme si c’était un privilège pour elle. Lorsqu’elle prononce mon prénom, ses lèvres se rehaussent légèrement dans un sourire discret, et moi, je lui souris de toutes mes dents.
Mon père, lui, c’est Ah Min, un Coréen de classe moyenne… mais cela n’empêche en rien que je l’aime au-dessus de la moyenne. Lui, il ne sourit pas beaucoup. En rentrant du travail, il est trop fatigué. Il préfère me faire un petit câlin et aller se coucher directement après avoir manger. Lui m’appelle Cheon. Comme la plupart des gens. Avant qu’il s’endorme, je me glisse dans son lit pour lui déposer un petit bisou sur la joue.
En classe, les autres m’aiment bien. Je leur apprends à parler japonais pendant la pause… Mais parfois, je préférais jouer… Le Maître ne me pose jamais de questions pendant les cours, à part si personne n’arrive à y répondre. Une fois, il m’a appelé « Monsieur Dernière Chance ». Je n’ai pas compris pourquoi. Peut-être que je comprendrais quand je serai plus grand, comme « Comment faire les bébés ». C’est ce que dit Papa.
Aujourd’hui, j’ai regardé le championnat d’agrès. J’ai dit à Maman que, quand je serai plus grand et que je saurais comment faire les bébés, je serai un grand sportif et qu’ils me verraient à la télé. Elle a seulement dit oui et elle a continué à faire la cuisine.
Emiko reposa la feuille sur la table. Elle ne parvint pas à ravaler un sanglot. Elle laissa ses yeux traînés sur l’écriture enfantine. Voilà des années que son fils avait dû écrire ce morceau de journal intime pour un devoir scolaire. Et voir tous ses espoirs d’enfant brisés lui creusait un trou dans la poitrine. Elle n’arrivait plus à respirer. Un an. Il ne restait plus qu’un an à vivre à Chiaki. C’était ce que médecin lui avait dit le jour même. Ils étaient allé au cabinet juste pour une petite douleur à l’estomac ! Rien d’autre ! Comment avoir deviné que son fils unique avait un cancer de l’estomac ?! Elle ne savait même pas comment expliquer cela à son mari lorsqu’il rentrerait. Elle n’avait pas oser appeler à son boulot. Elle n’aurait pas pu parler de cela au téléphone. Elle n’était même plus sûre de pouvoir émettre le moindre son autre qu’un geignement.
Cheon, lui, c’était enfermé. Enfermé dans un mensonge. Dans sa tête, la maladie n’avait jamais existé. Pour lui, même la douleur n’était qu’illusion. Oui, il était en pleine forme et il allait pouvoir devenir un grand sportif. Le médecin avait dit que c’était une réaction normale… qu’avec le temps, il accepterait son sort, ou tout du moins, qu’il ne le renierait pas. Néanmoins, pour le moment, pas de signes d’amélioration sur ce sujet.
Ses parents, désespérés, l’envoyèrent au meilleur centre qu’ils connaissaient. Là-bas, il sera bien. Là-bas, il sera soigné le mieux possible… Et même s’il devra mourir dans un an, moins encore maintenant, il aura vécu pleinement… Mais comment expliquer à un quelqu’un qu’il va être envoyé à dans un centre médical si celui-ci est persuadé qu’il n’est pas malade ? Oui, Cheon est persuadé que tout ceci n’est qu’une erreur et que c’est les médicaments qu’on lui donne qui détraque son estomac… Il s’enfonce toujours un peu plus dans ses illusions… L’autodestruction a commencé.
♠ behind the screen ❤ Pseudo ; Kay ❤ Âge ; 17 ans ❤ Comment as-tu connu le forum ? ; Par top-site ❤ Comment le trouves-tu ? ; 9/10 ❤ Niveau de présence ; 5/7 ❤ Commentaire ; Rien du tout, je me réjouie de jouer parmi vous ^^ ! ❤ Code du règlement ; Validé by Minnie ♥ ❤ Test rp ; - Exemple:
Pfiouu ! Baile avait réussi à trouver deux heures de libre dans sa journée pour pouvoir profiter un peu de la météo plus que clémente. Il aurait bien aimer jouer du violon pour se perdre dans sa musique corps et âme, mais, problème, il avait réussi à l’abîmer malencontreusement et il avait dû l’amener chez le luthier pour le faire réparer. Nul de nul. Enfin, il devrait s’y habituer car ce n’était pas une situation qui lui était inconnue. Non, c’était plutôt le contraire, cela lui arrivait relativement souvent. A son plus grand malheur. BREFFF ! Monsieur Dowd n’était pas d’une humeur excellente, contrairement au temps normal. Non, il était même d’un tempérament… boudeur.
Pour résumer exactement sa situation actuelle, là, il était dans son déguisement féminin dans la cour d’école en train de chercher désespérément la clé de sa chambre qu’il avait perdu dans l’herbe. Bin ouais, même s’il n’avait pas peur du ridicule, il préférait se changer assez rapidement… Les robes, c’était pas trop son truc. Bien que s’était drôle, il faut l’admettre. Sauf que là, il estimait s’être assez amuser pour la journée alors il souhaitait se changer ! Si seulement il n’avait pas perdu encore une fois cette foutue clé !
Il devait avoir l’air magnifique, là, le cul en l’air en train de chercher à genoux dans l’herbe… On devrait le prendre en photo pour l’emmerder toute sa vie avec ! Enfin… moi j’dis, j’dis rien, hein ! C’est juste une idée comme ça… Mais avouez que cela pourrait être pas mal, non ? Pour en revenir à nos mouton, il était toujours incapable de trouver cette clé magique qui pourrait lui ouvrir la porte pour qu’il puisse enfin se changer. Son faux soutien-gorge commençait à le gratter et il rêvait de pouvoir enfin l’enlever. Il était en train de râler intérieurement sur la personne qui avait inventé le corset… Oui, il avait mis un corset. Allez savoir pourquoi… Peut-être le soucis de tout parfaire dans les moindres détails ? Ou plus vraisemblablement pour son cas, simple idiotie de sa part. En y pensant, il devrait penser à refaire sa garde de robe « féminine » car il avait la malheureuse habitude de déchirer ses robes… Ouais, il était pas trop du genre délicat… Maladroit et brute lui conviendrait plus comme qualificatifs.
Il se redressa en soupirant. Mohh ! C’était vraiment sa journée, là ! Tout cela enrayait presque sa bonne humeur naturelle et son optimiste. Allez, on gonfle les joues bien fort et on respire. Et on recommence une nouvelle fois. Encore. Et on se fout une petite gifle pour se réveiller. Ça y est, c’est fait ! Il jeta un coup d’œil à l’entendue verte à ses pieds. Bon c’était peut-être peine perdue pour le coup de la clé. Il devrait peut-être demandé un double au chef du dortoir… Ah nan, mauvaise idée ! Il commençait déjà à avoir une horrible réputation avec lui… Ouais, le frapper le premier jour d’école, c’était pas la meilleur des choses pour entamer une bonne amitié. Mais c’était pas de sa faute si le gars se trouvait juste derrière lui lorsqu’il était en train de faire la ola tout seul au plein milieu du couloir… comme un con. Mais passons ce magnifique souvenir, il y avait plus important.
Si Estéban était là, il aurait trouvé plus de cent façons de le tirer de ce pétrin… Sauf que voilà, Estéban n’était pas là. Cela faisait déjà plusieurs années que son jumeau était décédé. Il devrait commencer à si faire, pour le bien de tous. Mais non, encore une fois, il faisait qu’à sa tête. Il passa une main dans ses cheveux. Que quelqu’un vienne l’aider ! Piiiitié !
Sauf qu’apparemment, personne n’était décidé à venir l’aider. Monde cruel. Enfin, il eut un petit sourire et se remit à chercher. Oh ! Tiens ! Une coccinelle ! Il adorait les coccinelles ! Euh… bon, j’avoue, il adore tous les animaux parce que les animaux… bin c’est tout chou ! Il la prit sur son doigt mais elle s’envola avant qu’il n’eut le temps de bien la détailler. Il lui fit un petit signe de la main pour lui dire au revoir. On lui a toujours dit qu’il fallait être poli pour que les gens nous aiment, alors Baile se contentait d’appliquer ce qu’on lui disait. Comme un con, d’accord, mais avec bonne volonté. Il était un gentil gamin, contrairement à ce que certains puissent penser avec sa manie de frapper les gens sans faire exprès. C’est vrai que faire un énorme sourire après cela… bin… c’est souvent mal interprété… car alors qu’il fait cela pour s’excuser, on pense souvent – à tort – que c’est un sourire sadique. Ouais, on oublie tout le temps que Baile est trop abruti pour cela.
Puis… il entendit une voix… Cette voix, il la reconnaissait – ce qui était rare ! Professeur Haakon ! Il tourna la tête de tous les côtés. Il FALLAIT le trouver ! Ce prof, il l’adorait ! Et ce devait être réciproque vu comment ce dernier se comportait avec lui. Ah ! Cible repérée ! Inutile de se cacher désormais ! Baile sourit de toutes ses dents – comme d’habitude, en bref – et s’élança à la poursuite de son bien aimé professeur de philo. Tayoo !!!! A l’attaque ! Cependant, il avait complètement zappé le fait qu’il se trouvait en talons en ce moment-même. Bin oui… pour compléter sa tenue, il n’avait pas pu s’empêcher de mettre des chaussures à talons… C’était cliché, mais il l’avait fait… Et là, pour le coup, il se retrouvait éclaffer au sol avec le menton bien râpé… La grande CLASSE. Et en plus, son prof était en train de partir !
- Professeur ! Professeur !
Au cas où vous vous demandez dans quelle catégorie de classitude se trouve en ce moment Baile, et bien vous avez qu’à vous dire qu’il n’a même pas pris la peine de se relever, tellement il avait peur que son professeur adoré ne prenne pas la peine de venir lui dire coucou… Ouais, il y avait pas à dire, Baile est le roi de la classe.
|
|